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The printed version of the Memoirs Vol. 56 is available for sale at the GSB. For ordering, please contact gsb@naturalsciences.be
This memoir deals with a review of the ore deposits which were mined between Marche-les-Dames and Huy for lead, zinc and pyrite. It is based on archives and published scientific papers. The deposits consist of lodes connected to lenticular bodies (the so-called “amas” in French). The mining activities started in the Middle Age. The oldest mention dates back to 1265, about the Seilles locality, were the mines were already considered as being “old”. Between this year and 1522, other mentions are numerous. The lead-zinc deposits were mined in 17 main places. In 6 other places, where small indications of ore had been identified, research works by shafts and galleries did not however lead to the discovery of enough amounts of ore to consider the local deposit as mineable. The most important mine was Haies Monet, that reached the depth of 141 m and was active up to 1873. During the year 1854, 186 miners were occupied in this mine at a level of unwatering situated 2 m above the River Meuse, producing 200 tonnes of lead carbonate, 77 tonnes of lead-bearing calamines and 400 tonnes of fine-grained calamine. The total production for Haies Monet, Sarts, Velaine and Tramaka is estimated at 59 000 tonnes of metals (Pb + Zn). In 1871, 7 mines were operating in the Andenne area, but in 1878, only the Lovegnée Mine was still active. Mining activities for lead and zinc disappeared at the end of the XIXth century in the Andenne area.
Le mémoire concerne une étude des gisements qui ont été exploités dans le passé des deux côtés de la vallée de la Meuse, entre Marche-les-Dames et Huy, pour le plomb, le zinc et la pyrite. Elle est basée sur une revue des documents d’archive et de la littérature scientifique. Les gisements consistent en filons auxquels sont connectés des amas qui ont fait l’objet de 17 exploitations principales. A 6 endroits où des indices avaient été repérés, les recherches effectuées par puits et galeries n’ont pas cependant abouti à une exploitation substantielle. L’activité minière a débuté au Moyen Age. La plus ancienne mention remonte à 1265, sur la commune de Seilles, où les mines de plomb étaient déjà qualifiées de « vieilles ». Entre cette date et 1522, les autres mentions sont nombreuses. La mine la plus importante est celle de Haies Monet qui a atteint la profondeur de 141 m et qui fut active jusqu’en 1873. En 1854, 186 mineurs travaillaient au niveau d’une galerie d’exhaure située à 2 m au-dessus du niveau de la Meuse pour l’extraction de 200 tonnes de carbonate de plomb, 77 tonnes de calamines plombeuses et 400 tonnes de calamines dites « menues ». La production totale pour Haies Monet, Sarts, Velaine et Tramaka est estimée à 59 000 tonnes de métal (Pb+ Zn). En 1871, 7 mines étaient en exploitation, mais 7 ans plus tard, seule la mine de Lovegnée était encore active. L’exploitation des gisements plombo-zincifères situés autour d’Andenne s’éteindra à la fin du XIXe siècle.